Knowing Operative Zone for Independant Wisdom Movement (KOZ 4 IWM)

by Jean-Baptiste Lockhart Michaut alias jbTrendy & Ex jeanTox

dimanche 29 avril 2012

L’Intox !!!


Nous sommes le samedi 17 décembre 2011 et il est 8h18 du matin. Depuis bientôt 3 mois dans un isolement quasi total que je me suis imposé, je ressasse un passé qui ne cesse de me hanter. Voici venu le temps de le raconter sur un mode qui je l’espère me permettra d’y voir un peu plus clair et sera de nature à faire avancer la cause.

Ceci est l’histoire de l’aventure héroïque et pitoyable d’une vie qui fut comme beaucoup d’autres transcendée puis ruinée par la Scientologie : cette soi-disant église qui se targue d’être la religion des religions dont le but avoué est pour tout un chacun la liberté totale mais qui en réalité comme il est maintenant de notoriété publique devrait plutôt être considérée comme la secte des sectes tant elle réduit ses adeptes en esclavage ou les dépouille jusqu’au dernier centime pour les abandonner à leur triste sort qui est d’avoir subi mais surtout de s’être rendu complice de la plus puissante entreprise de manipulation que la terre n’ai jamais connue.

Pourquoi ne m’exprimer seulement aujourd’hui alors que plus de dix ans se sont écoulés depuis que je me suis fait expulser de leurs rangs sans que je n’ai daigné porter plainte pour le million de francs que j’y ai engloutis et pour les quinze années où j’y ai servi et sévis de manière assez singulière et parfois éminente ? Sans doute qu’en ce qui me concerne, il y a maintenant prescription et qu’ainsi je ne leur ferais pas le plaisir ni l’honneur d’une quelconque façon de pouvoir me poser en victime de leurs malversations et d’ainsi demeurer sous le contrôle de leur domination autant spirituelle que matérielle. C’est ainsi dédouané personnellement du joug de cette tyrannie que je puis me lancer dans la contre-offensive pour que justice soit faite ou tout au moins que les faits dont j’ai été témoin puissent êtres portés à l’attention de ceux qui y auront intérêt ou y trouveront matière à réflexion avant que l’oubli ne recouvre de son linceul des événements dont moi seul puisse témoigner. Et si j’en juge par ce que disent les journaux, il est temps que je prenne la plume et ouvre ma grande gueule, quoiqu’il puisse m’en coûter, afin que les responsables dont je fais malencontreusement parti pour avoir ramené celui dont la plainte fut à l’origine et au déclenchement de toute l’affaire puissent êtres confondus dans le procès de l’Association spirituelle de Scientologie Celebrity Centre de Paris qui en appel vient de tourner à la mascarade. 
Voici comment se concluait l’article du Figaro le 18 novembre dernier : 
« Plus de témoins à la barre !
Si le souhait était donc d'anéantir le procès, c'est parfaitement réussi. Les faits, d'ailleurs contestés, sont certes enfin abordés mais privés de tout débat. Car s'il n'y a plus ombre qui s'anime sur le banc des prévenus, il n'y a plus une seule victime physique sur celui des parties civiles. Tour à tour, les deux seuls plaignants se sont en effet désistés. L'un d'eux, comme l'a rappelé vendredi l'avocat général, a renoncé à se constituer partie civile dès 2007, «après un accord d'indemnisation avec la Scientologie». L'autre plaignante s'est aussi retirée en décembre 2010. L'œuvre délibérée des scientologues ? Quoi qu'il en soit, la situation tourne à leur avantage : il n'y a plus personne pour venir à la barre et raconter comment les membres de la Scientologie manipulent leurs proies pour capter leur argent. Reste les procès-verbaux du dossier que la présidente de la cour est réduite à lire. Ce procès qui devait prendre fin le 1er décembre s'achèvera dès la fin de la semaine prochaine. À sa manière, il est encore historique. »
En effet, les dirigeants du Centre de Célébrités de Paris et de la librairie de l’église de Scientologie et leur armée d’avocats ayant échoué à coups d’arguments de procédure à repousser indéfiniment les débats dans un dossier d'escroquerie en bande organisée pour laquelle ils avaient été condamnés en 2009 à des amendes respectives de 400.000 et 200.000 euros ont décidé de déserter le banc des prévenus. Ainsi, ce procès présenté en première instance comme historique puisqu’il pouvait légitimement se conclure par la dissolution pure et simple de l’église de Scientologie en France, ce qui à n’en pas douter aurait eu des répercussions considérables pour l’avenir de cette pseudo religion dans le monde s’est en appel fini en eau de boudin avec un tribunal sans plaignants ni accusés.

Voilà qui pourrait être infiniment risible si cela ne constituait pas une victoire éclatante pour la Secte qui comme j’en fus témoin lors du très médiatique procès de Lyon en 1995/1997 n’aspire en fait qu’à étouffer autant que faire se peut les affaires avec des techniques de coercition dignes des services secrets que la CIA ou l’ancien KGB ne renieraient pas. Si on en a tant parlé à l’époque c’est qu’alors la situation sur le plan légal leur avait échappé puisque c’est sur injonction directe du Premier ministre suite à la commission d’enquête du Parlement sur les dérives sectaires que le dossier avait été rouvert après classement.  Le gouvernement pour calmer l’indignation et la grogne que d’atroces faits-divers comme l’abominable massacre du Temple solaire soulevaient dans l’opinion avait choisi d’offrir un os à ronger en s’en prenant à la Scientologie. C’est ainsi qu’en bon petit soldat, je m’étais mis en évidence par des actions tapageuses de relations publiques pour contrebalancer les retombées néfastes que cette exposition ne manqueraient pas d’avoir en termes de réputation. C’est comme chanteur et porte-parole de la campagne anti-drogue de l’église que j’avais eu l’audace de braver les interdictions tant des pouvoirs publics que de mes propres supérieurs hiérarchiques en prenant d’assaut les marches de l’hôtel de ville pour devant une foule enthousiaste et les caméras du monde entier ouvrir le concert par ces mots : « La Scientologie est ma religion et je suis là pour que plus jamais dans l’histoire de cette planète un procès ne soit fait à une religion». Fallait-il que je sois bien téméraire mais surtout totalement fanatisé pour qu’après trois chansons et sur le refrain de mon hymne à la renaissance des renaissances, une fois rejoins sur le parvis par le public déchaîné, j’en vienne à crier victoire en levant les bras au ciel dans un ultime élan de sincère illumination de ce qui restera à date mon plus grand fait d’arme en matière de délire mystique à effet cosmique. Mais j’avais réussit mon coup car les retombées médiatiques ont été bonnes ce qui dans le déferlement des campagnes assassines d’alors n’était pas un mince exploit. Mais j’y reviendrais … jblm 2011 

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