Knowing Operative Zone for Independant Wisdom Movement (KOZ 4 IWM)

by Jean-Baptiste Lockhart Michaut alias jbTrendy & Ex jeanTox

mercredi 29 janvier 2014

Hervé Kempf claque la porte du journal Le Monde en dénonçant la censure qui y règne et en soulignant le parti-pris sur l'Europe !!!

Publié le 3 septembre 2013 dans France

  • Hervé Kempf claque la porte du journal Le Monde en dénonçant la censure qui y règne et en soulignant le parti-pris sur l’Europe

    herve-kempfAuteur de plusieurs ouvrages, comme “Comment les riches détruisent la planète”, “Pour sauver la planète, sortez du capitalisme” et “Fin de l’Occident, naissance du monde”, le journaliste Hervé Kempf vient de démissionner du Monde avec fracas en dénonçant la censure qui y règne.
    Ce n’est certes pas un événement planétaire. Mais c’est un petit signal – un de plus – qui témoigne du malaise grandissant qu’éprouvent les journalistes honnêtes et scrupuleux (car il en existe plus qu’on le croit) devant l’asservissement indigne des grands médias français à l’oligarchie euro-atlantiste.
    De quoi s’agit-il ? Hier, 2 septembre, quinze ans après y être entré, le journaliste Hervé Kempf a claqué la porte du “Monde” où il traitait les questions d’écologie. Pour « solde de tout compte », il a publié sur son blogue les raisons de cette démission, en exposant par le menu détail l’ambiance détestable et la censure qui règnent dans le prétendu « journal de référence » de la presse française .
    Il fait notamment état de l’échange de courriels qu’il a eu avec le directeur adjoint de la rédaction, Didier Pourquery, qui voulait lui enlever des mains le dossier de l’aéroport de Notre Dame des Landes, sur lequel Hervé Kempf avait publié des articles qui avaient certainement déplu à François Hollande et Jean-Marc Ayrault.
    Voici cet échange :
    - Didier Pourquery : « Bonsoir, en effet Hervé tu as bien noté que je ne souhaite pas que tu suives ce dossier (NDFXG : Notre Dame des Landes) pour le journal (ni pour le M d’ailleurs). Et j’ai bien noté que tu irais sur le terrain en tant que Hervé Kempf chroniqueur ’engagé’ (NDFXG : pas comme journaliste du Monde donc). Tout est clair. Merci. Didier »
    - Hervé Kempf : « J’irai sur le terrain en tant que journaliste. Je ferai mon travail, qui est de témoigner de mon époque, en relatant honnêtement un moment important de l’histoire du mouvement écologique.
    Dans le contexte actuel, le terme de chroniqueur “engagé” me paraît injurieux – à moins que l’on parle des “éditorialistes engagés” quand trois éditoriaux avalisent le Traité TSCG, ou de “chroniqueur engagé” à propos de notre camarade assurant la chronique Europe, aux vues très tranchées. J’en reste à ces exemples. »

    RAPPELS SUR LE JOURNAL “LE MONDE”

    A- Un journal possédé par 3 « milliardaires de gauche »
    Le journal Le Monde est la propriété du groupe Le Monde, détenu depuis 2010 par trois hommes d’affaires richissimes : Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse.
     Xavier-Niel-Pierre-Bergé-et-Matthieu-PigasseDe droite à gauche : Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, les trois copropriétaires du Monde.
    1°)- Xavier Niel
    Xavier-NielXavier Niel, vice-président d’Illiad, maison-mère de “Free”, est également copropriétaire du Monde.
    Xavier Niel n’est pas seulement co-propriétaire du Monde mais aussi vice-président et directeur de la stratégie d’Iliad, groupe de télécommunications français, maison mère du fournisseur d’accès à Internet et opérateur de téléphonie mobile Free, entités dont il est le fondateur.
    En 2013, il possède la 10e fortune de France (et occupe la 179e place dans le classement des plus grandes fortunes du monde selon le magazine américain Forbes) avec un montant estimé de 5,90 milliards d’euros.
    Sa vie a par ailleurs été entachée de démêlés judiciaires sordides. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire à la prison de la Santé (Paris) le 28 mai 2004 pendant un mois pour proxénétisme aggravé et recel d’abus de biens sociaux concernant un de ses “peep-shows”. Il a été condamné le 27 octobre 2006 à deux ans d’emprisonnement avec sursis et à 250 000 euros d’amende par la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour recel d’abus de biens sociaux datant de 2001 à 2004 dans un peep-show dont il était actionnaire.
    Suite à cette affaire, Xavier Niel a attaqué plusieurs fois en diffamation le journal Libération et le journaliste Renaud Lecadre, auteur d’articles dans le quotidien et sur le site liberation.fr évoquant ses démêlés judiciaires. Mais Xavier Niel et la société Free sont déboutés systématiquement lors de procès qui se sont tenus au deuxième trimestre 2008, et condamnés à verser des dommages-intérêts à Libération pour procédures abusives.
    En bref, Xavier Niel est un homme qui n’aime pas beaucoup que des journalistes fassent leur travail d’investigation et de recherche de la vérité.
    2°)- Pierre Bergé
    Pierre-BergéQuoi que très proche du PS, Pierre Bergé ne dédaigne pas les ors de l’Elysée, quel qu’en soit le locataire : ici avec Carla Bruni-Sarkozy
    Pierre Bergé, ancien compagnon d’Yves Saint Laurent, qu’il aida à fonder la maison de couture du même nom, est un soutien de longue date, en termes médiatiques et financiers, du Parti socialiste. Ami intime de François Mitterrand, aujourd’hui Président des Amis de l’institut François Mitterrand, il est également militant de la cause homosexuelle et de la lutte contre le sida, co-fondateur de l’association Sidaction dont il est aujourd’hui président.
    En 2011, Pierre Bergé est également un homme richissime, qui possède une fortune estimée à 120 millions d’euros.
    Plusieurs incidents ont régulièrement émaillé les relations entre Pierre Bergé et les rédactions des médias qu’il possède :
    - début mars 2011, Pierre Bergé a adressé à Erik Izraelewicz, directeur du Monde, un courrier électronique pour dénoncer un article consacré à François Mitterrand, comme étant « immonde, à charge, digne d’un brûlot d’extrême droite », une « honte qui n’aurait jamais dû être publiée ».
    - le 11 avril 2013, Pierre Bergé a émis un tweet de protestation contre la page publicitaire de « La Manif pour tous » que la rédaction du journal Le Monde avait accepté de publier : « profondément scandalisé que le journalLe Monde ait publié une publicité pour lamanifpourtous contraire aux valeurs de ce journal », écrit-il, avant de conclure par  : « ceux qui ont accepté [cette publicité] ne sont pas dignes de travailler dans ce journal. À suivre. » Cette menace n’a semble-t-il pas été suivie d’effet.
    - le 2 juillet 2013, devant le Conseil de surveillance qu’il préside, Pierre Bergé a pris à partie le Directeur de la rédaction du magazine catholique La Vie, au sujet d’un éditorial que celui-ci avait rédigé contre le mariage pour tous : « Je ne suis pas obligé de supporter [l'éthique] de La Vie que je combats tous les jours. Oui, je serais heureux que ce journal ne fasse plus partie du Groupe. »
    Au sein du groupe de presse, cette nouvelle sortie a provoqué de vives réactions. Le « Pôle d’indépendance », qui regroupe les autres actionnaires, les sociétés des rédacteurs et les sociétés du personnel, ont « rappelé », dans un communiqué de presse diffusé le lendemain, « que la définition de la ligne éditoriale des titres et sites du groupe est du ressort exclusif des directeurs des rédactions et de leurs équipes rédactionnelles.
    En bref, Pierre Bergé est un homme qui n’apprécie pas du tout que des médias et des journalistes pensent différemment de lui.
    • 3°) Matthieu Pigasse
    Matthieu-PigasseMatthieu Pigasse, ici en photo à gauche, à côté de Jean-Pierre Jouyet à droite. Ce dernier, proche de François Hollande et de Ségolène Royal, qui fut néanmoins Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes de Nicolas Sarkozy, de mai 2007 à décembre 2008.
    Diplômé de Sciences Po, ancien élève de l’ENA et administrateur civil au ministère de l’Économie et des Finances, à la Direction du Trésor, Matthieu Pigasse a été conseiller technique au cabinet du ministre Dominique Strauss-Kahn puis, un an plus tard, directeur adjoint du cabinet du ministre Laurent Fabius, chargé des questions industrielles et financières.
    Depuis son passage dans ces cabinets ministériels de Dominique Strauss-Kahn et de Laurent Fabius, il est resté proche du Parti socialiste et particulièrement de Dominique Strauss-Kahn.
    Il est d’ailleurs membre du conseil d’administration de la Fondation Jean-Jaurès, “think tank” du parti socialiste, ainsi que de la fondation ultra-européiste EuropaNova.
    Sur les conseils d’Alain Minc, il a été recruté par la banque Lazard en 2002 comme associé-gérant de la banque en 2002. Il y a pris la tête de l’activité « conseil aux gouvernements » en 2003, puis est devenu successivement directeur du marketing, vice-président de Lazard Europe et enfin co-directeur général délégué de Lazard France en septembre 2009.
    En 2007, il a conseillé Ségolène Royal et n’a pas caché ses ambitions concernant un ministère en cas de victoire de la candidate socialiste à l’élection présidentielle.
    En 2009, il a collaboré avec Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë et aussi Manuel Valls.
    Ce « banquier de gauche » copropriétaire du Monde, par ailleurs propriétaire du magazine « Les Inrockuptibles » et actionnaire du «Huffington Post» français, gagne un salaire d’environ 5 millions d’euros par an (soit à peu près 20 000 euros par jour ouvrable).
    B- Un journal au bord de la faillite soutenu à bout de bras par l’État
    Le journal Le Monde, dont la diffusion avait atteint 450 000 exemplaires quotidiens dans les années 1978-1981, tire désormais à 318 236 exemplaires par jour en 2012, en chute de -30% en trente ans. (il tirait encore à 358 000 en 2007).
    Encore ce nombre compte-t-il l’ensemble des exemplaires diffusés, y compris ceux qui le sont gratuitement. Le nombre des exemplaires payés n’est que de 314 212, dont seulement 288 113 en France, en 2012.
    En outre, ces exemplaires payés le sont très souvent par des organismes publics (l’État et les collectivités locales en achètent des milliers pour l’information de leurs cadres dirigeants) ou privés (hôtels ou compagnies aériennes par exemple pour les distribuer gratuitement à leurs clients).
    Ce déclin tendanciel qui semble irrésistible a conduit le journal Le Monde dans des difficultés financières dont il ne semble pas voir le bout malgré les efforts de diversification et de redressement. En juin 2010, le journal recherchait 10 millions d’euros pour éviter la cessation de paiement en juillet et ses dettes s’élèvent à 94 millions d’euros.
    Comme la plupart des titres de presse français, le journal Le Monde touche des subventions de l’État. Ainsi, il a perçu 2,95 millions d’euros d’aide du fonds d’aide à la modernisation de la presse de 2003 à 2010. En 2010, il est le second quotidien français qui reçoit le plus de subventions de l’État avec 17 millions d’euros d’aides directes.
    diffusion-du-journal-Le-MondeÉvolution de la diffusion du journal Le Monde de 1945 à 2010 : après les fastes années 1960-1970, la diffusion du « quotidien de référence » ne cesse de reculer malgré tous les efforts entrepris.

    diffusion-du-journal-Le-Monde2Évolution du résultat net du journal Le Monde de 1946 à 2010 : complètement tenu par les forces euro-atlantistes, le « quotidien de référence » n’est plus rentable. Il ne survit que grâce à l’État, c’est-à-dire grâce aux contribuables, et selon la bonne volonté de l’UMPS. Le journal est ainsi devenu un outil de propagande européiste, particulièrement destiné aux cadres supérieurs du secteur public et au corps enseignant.
    diffusion-du-journal-Le-Monde1Évolution du chiffre d’affaires du journal Le Monde de 1991 à 2010 : une dégringolade qui met en jeu la survie du journal depuis les années 2000.

    CONCLUSION : LA CENSURE DU “MONDE” DÉVOILÉE DE L’INTÉRIEUR

    En bref, le « quotidien de référence » de la presse française est un journal :
    • possédé par 3 hommes d’affaires richissimes, ultra-européistes et proches du Parti socialiste (du moins pour deux d’entre eux),
    • dont le nombre de lecteurs volontaires diminue constamment,
    • non rentable,
    • et dont la survie est uniquement assurée par l’État – c’est-à-dire par l’argent des contribuables -, via des subventions de 17 millions d’euros par en et par des achats en nombre d’exemplaires destinés à être distribués aux cadres supérieurs de toutes les administrations.
    C’est un euphémisme que de souligner que l’ensemble de ces caractéristiques ne prédisposent pas le journal Le Monde à faire preuve de liberté d’analyse et d’indépendance, ni vis-à-vis des pouvoirs en place, ni vis-à-vis de l’oligarchie euro-atlantiste.
    La démission d’Hervé Kempf de ce journal est intéressante car elle vient confirmer publiquement et de façon éclatante cette domestication du « quotidien de référence » par les forces euro-atlantistes.
    Il a en effet expliqué sa démission par les trois principaux motifs suivants :
    • a)- la rédaction en chef du Monde a une appréciation complètement biaisée et partisane de ce que serait un article « engagé » et de ce qui ne le serait pas,
    • b)- elle n’hésite pas à censurer les journalistes qui ne se conforment pas à la ligne exigée,
    • c)- en particulier, il y a une ligne obligatoire sur l’Europe, dont on comprend entre les lignes qu’elle est insupportable à certains journalistes, dont Hervé Kempf.
    Sauf erreur, c’est la première fois qu’un grand journaliste de la presse française démissionne en soulignant le parti-pris exclusivement pro-européen d’un grand média. C’est la preuve que les esprits évoluent et que les langues commencent à se délier.
    François ASSELINEAU
  • mardi 28 janvier 2014

    Le « conspirationisme » : La grande tarte à la crème !!!


    Théorie de la théorie du complot
    Un disciple de Confucius lui a demandé ce qu'il ferait en tout premier pour améliorer le monde. Confucius aurait répondu « je redonnerais leur sens aux mots ».
    Conspirationisme : " incantation messianique" contre le raisonnement et l'intelligence
    Peut-être avez-vous remarqué à chaque fois que vous posez les questions sur la géopolitique, que vous soupçonnez tel ou tel dirigeant politique ou économique ou bancaire d'avoir des projets cachés ou obscurs, un mot jaillit immédiatement : « conspirationisme ». Ce « mot – incantation », vous range Immédiatement dans une catégorie « paranoïaque, incohérent, asocial, stupide ». La messe est dite, vous êtes nus sur la place, et tout le monde vous jette des épluchures. Vous n'avez même pas le droit de vous défendre, ce mot vous écrase dans la boue aussi sûrement que le mot « antisémite ». Chacun de vos arguments, même les plus étudiés, provoqueront la moquerie, et dans le meilleur des cas l'indifférence de la part de personnes qui ont souvent pour seule source d'information les incantations messianiques de la télé.
    Conspiration : le mot qui brûle les hérétiques
    Il existe des degrés dans le conspirationisme. Si vous osez entre autre :
    – Parler du 11 septembre en soulignant que vous n'êtes pas complètement convaincus par le la thèse officielle.
    – Dire que vous suspectez les banquiers internationaux de vouloir prendre le contrôle du monde.
    – Qu'il y a un complot sioniste
    – Que les dirigeants du monde veulent nous cacher que les extraterrestres nous ont peut-être visité. Alors là vous serez considérés comme un fou. Si vous insistez, vous perdrez définitivement votre crédibilité sociale, votre emploi, et cela risquera même de perturber votre vie familiale.
    Dans conspiration, il y a "con"
    Je ne sais pas vous, moi j'en ai assez de cette stupide manipulation. Pourquoi y a-t-il des limites au questionnement ?. Si vous croyez qu'il y a une conspiration, il n'y a aucune raison qu'on y ajoute ce fameux "iste" infamant. J'ai envie de m'intéresser à tout, même et surtout de ce qui est en dehors des normes mêmes à ce qui est débile pourquoi pas. Je ne supporte pas que des gens bien-pensants décident de ce qu'est la réalité pour moi. Surtout que ces gens bien-pensants sont en général grassement payés dans les médias, dans l'administration, dans les réseaux politiques. Ce mot complotiste ou conspirationiste leur permet d'évacuer tout les débats dérangeants et de maintenir le cheptel humain, « nous, les 99 % » dans l'enclos.
    Je peux et je dois par moi-même (si je veux contribuer à l'élaboration d'une humanité intelligente) apprendre à discerner entre ce qui est délirant et incohérent et ce qui est possible et probable dans les informations qui me viennent. Je n'ai pas besoin de guignols autorisés pour m'aider.
    La conspiration dans l'histoire
    La conspiration dans l'histoire de l'humanité est une norme. Citez un seul homme politique depuis 2 millénaires qui n'a pas manœuvré, conspiré, (avec des degrés de perversité plus ou moins grands) pour s'emparer de structures collectives à son seul avantage. La conspiration la plus courante était d'ailleurs accompagnée de meurtre, d'emprisonnements arbitraires etc.. César a conspiré contre pompée, Brutus a assassiné César, Napoléon a conspiré contre le directoire, Catherine de Médicis a empoisonné, magouillé, éliminé à tout vat. Etc.
    Que pensez-vous de ces innombrables lois qui sont faites entre Noël et nouvel an et qui déterminent parfois l'avenir du monde. Je pense à la création de la banque fédérale américaine, à la loi du 4 janvier 1973. L'histoire des peuples n'est que conspiration, tous ceux qui ont voulu envahir pour faire la guerre à leurs voisins ont conspiré pour se justifier en trouvant un casus belli. Existe-t-il une entreprise qui ne conspire pas dans les couloirs de Bruxelles (pour ne prendre qu'un exemple dans l'histoire contemporaine) pour avoir des avantages sur la concurrence, ou se protéger des lois qui les gênent ?.
    La conspiration est la règle.
    La conspiration et les services secrets : l'évidence
    Les services secrets de chaque pays tentent de préserver leurs états contre toutes les agressions juridiques économiques et surtout physiques. Cela paraît normal et moral. Pourtant, l'action de chaque service secret est une conspiration pour les autres. La NSA vient d'être piqué en flagrant délit d'espionnage généralisé contre ses alliés. N'oublions pas que cet organisme établi pour le monde entier des listes de personnes à éliminer. Si vous êtes une de ses cibles, vous avez fort à parier que le dernier mot que vous penserez alors que le missile s'apprête à détruire votre voiture familiale avec vos enfants à l'intérieur : « conspiration ». Les services secrets sont le Vatican de la conspiration.
    La conspiration des multinationales :
    Des groupes financiers surpuissants s'achètent des roitelets en Afrique ou en Asie pour qu'ils les aident à piller les ressources précieuses en soumettant les populations à un presque esclavage. Les bénéficiaires de cette horreur appellent cela "commerce international", mais les parents des enfants obligés de travailler dans des conditions affreuses doivent ressentir qu'ils sont en bout de chaîne d'un ignoble complot international.
    Quand Monsanto trafique avec les gouvernements, avec le Parlement européen, et toutes les structures mondialistes pour avancer leur vision de l'agriculture, de la chimie et de plein d'autres de leurs saloperies, lorsqu'il s'achète des élus, que ce monstre corrompt ceux qui normalement devraient les surveiller, n'est-ce pas un complot ?. Ne parlons pas des médias qui font de nos cerveaux une gelée télévisuelle perméable aux injonctions de nos maîtres. Cette ingénierie sociale est une conspiration contre notre liberté intérieure.
    C'est la poule qui chante qui fait l'oeuf.
    "Pour savoir qui vous gouverne, regardez ceux dont vous ne pouvez parler". Cette phrase de Voltaire trop déclamée en ce moment est cependant utile pour observer ceux qui veulent nous disqualifier et nous faire taire par la stratégie de la théorie du complot. Ils sont tous dans les cercles du pouvoir comme ils disent. Dans des coins sombres des palais républicains et autres, ce petit monde complote et conspire comme il respire. Qu'on appelle cela politique, finance, culture, des brave gens souffrent en bout de chaine de ces Maîtres mafieux. (Bildenberg, Davos, CFR, FMI, OMC, parlement européen etc).
     Bien entendu que nous sommes probablement les victimes d' une énorme conspiration ourdie par une oligarchie mondiale pourrie.
    Nous avons le droit de nous interroger sur ce qui semble bien être leur complot de domination(même si nous arrivons, pourquoi pas, à une conclusion négative après avoir approfondi les faits reprochés)
     Leurs jouets seraient (entre autre) :
    -La stratégie du choc (inside job du 11 septembre)
    -Le contrôle du climat (HAARP, chemtrails)
    -La réduction de la population (vaccinations, malbouffe, pollution...)
    -Contrôle mental (médias, puce RFID....)
    -Contrôle des peuples et des ressources (émission monétaire, endettement, médias, actions militaires, contrôle de leurs danseuses : les politicards)
    Jusqu'à maintenant, ils se sont habilement camouflé derrière des mots tel que "conspirationiste" pour éviter toute révélation. De manière efficace, cette incantation a jusqu'à maintenant coupé l'herbe sous les pied de tous leurs contradicteurs, mais, grâce à internet, ce truc de conférencier bas de gamme commence à ne plus vraiment marcher. La preuve, le prochain gringalet de l'esprit qui me traite de conspirationiste aura mon pied au cul.
    Devenons de farouches citoyens. Ne nous laissons plus paralyser par les mots.
    Sylvain Loisant

    Marché transatlantique : la « théorie du complot » devient réalité !!!


    ADRIEN ABAUZIT
     04/02/2013 1
    Il y a encore un an de cela, le simple fait d’évoquer la mise en place d’un marché transatlantique valait à n’importe quel auteur les douces et grotesques accusations de complotisme. Et pour cause : tout ce qui est étranger à la vision du monde délivrée par les grands médias est l’objet d’accusation de complotisme. Officiellement, l’UE est faite pour faire contrepoids aux Etats-Unis. Il était donc malséant de constater, textes officiels à l’appui, que bien au contraire, la « construction européenne » aboutissait à la fusion de l’Europe et des Etats-Unis.
     Marché transatlantique : la « théorie du complot » devient réalité
    Un projet qui vient de loin
    Si l’on s’en réfère aux textes officiels, la première étape de la mise en place du marché transatlantique est la Déclaration transatlantique du 22 novembre 1990, faite par ce qu’on appelait à l’époque la Communauté économique européenne et les Etats-Unis. Un dialogue institutionnel est créé. Dorénavant, sera organisé chaque année un sommet UE-Etats-Unis, auquel on ajoutera des réunions ministérielles bisannuelles.
    En 1995, est adopté le Nouvel Agenda transatlantique. Ce partenariat prescrit un plan d’action et des objectifs communs, comme la promotion de la paix ou l’extension du commerce mondial.
    Le 18 mai 1998, lors d’un sommet UE-Etats-Unis, il est décidé d’intensifier la coopération entre les deux zones par le Partenariat économique transatlantique. Son objet est clair : accroitre le libre-échange.
    Lors du sommet UE-Etats-Unis, à Washington, le 30 avril 2007, les deux parties se mettent d’accord sur un nouveau partenariat économique, dont le but est d’harmoniser les normes entre le droit européen et le droit américain. Cette mission sera confiée au Conseil économique transatlantique (CET), créé pour l’occasion.
    Enfin, le 9 mars 2009, le Parlement européen vote une résolution visant à la création pure et simple d’un marché transatlantique pour 2015. Ainsi, dans le point 45 de la résolution, le Parlement européen « invite instamment les partenaires à mettre à profit tout le potentiel du Conseil économique transatlantique pour surmonter les obstacles actuels à l’intégration économique et pour réaliser un marché transatlantique unifié d’ici à 2015 ».
    Dernièrement, le commissaire européen au Commerce, le belge Karel de Gucht, ne cachait pas son enthousiasme et espérait l’achèvement du marché transatlantique dès la mi-2014*.
    Petite touche par petite touche, très intelligemment, sans faire de bruit, sans brusquer les peuples réfractaires et sans même les alerter, on est arrivé à bâtir une institution gigantesque aux conséquences immenses. Mis devant le fait accompli, les peuples, comme à chaque fois lorsqu’il s’agit de la mise en place de la gouvernance mondiale, n’auront pas leur mot à dire. L’oligarchie mondialiste a décidé à leur place.
    Le silence des médias, des experts et des partis politiques
    En 2004, sortait dans le plus grand silence le livre de Pierre HillardLa décomposition des nations européennes, dont le sous-titre était : De l’union euro-Atlantique à l’État mondial. Géopolitique cachée de la constitution européenne. C’est, à notre connaissance, en France, le premier ouvrage dans lequel était traitée la question de ce nouvel atlantisme. Avec cinq ans plus tard Jean-Luc Mélenchon, ces deux personnalités publiques sont les seules à avoir dénoncé le marché transatlantique.
    Les années passant, aucun journaliste, aucun expert officiel ou homme politique de premier plan, y compris parmi ceux qui sont officiellement hostiles à l’OTAN et à l’UE, n’ont ajouté leur voix à la divulgation du marché transatlantique. A considérer le niveau historiquement inégalé de nullité et de félonie des élites françaises depuis au moins Pompidou, il n’y a ici nulle surprise. Ce silence, donc, ne pouvait avoir que deux causes : l’ignorance ou le mot d’ordre. Le lecteur tranchera, mais dans les deux cas, presstituées et politiques sont coupables.
    Depuis quelques semaines cependant, le feu vert semble avoir été donné, quelques médias du Système ont commencé à parler du marché transatlantique. Chose logique, puisqu’il est trop tard : la mécanique arrive à son terme et l’on ne peut plus s’y opposer. Saluons l’artiste pour le tour de passe-passe. 
    La fin du mythe de l’Europe-contrepoids
    Depuis maintenant trop d’années, presstituées et collabos nous vendent l’Union européenne comme seul moyen de faire contrepoids à la toute-puissance américaine. Argument bien curieux. Car enfin, sur quoi se fondait-il ? Qu’est-ce qui pouvait bien donner l’illusion d’une UE rivale des Etats-Unis ? L’américanisation des cultures européennes, des produits de consommation, des mœurs, des émissions de télévision, du cinéma ? L’occupation militaire de la quasi-totalité de l’Europe par les troupes américaines ? La relation privilégiée des Etats-Unis avec la Grande-Bretagne et l’Europe de l’Est ? La colonisation financière de l’Europe, via la liberté de circulation des capitaux, imposée par les traités européens, qui s’est traduit notamment par l’acquisition de plus de la moitié du CAC 40 par les fonds de pension et hedge funds anglo-saxons ? Le suivisme militaire au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Lybie et en Syrie ?
    Nous le voyons, loin d’être un vecteur d’opposition aux Etats-Unis, le droit européen a permis aux Etats-Unis, via la liberté de circulation des capitaux, le libre-échange, l’interdiction de la monétisation de la dette et plus généralement, par la neutralisation des souverainetés européennes, d’accroître comme jamais dans l’histoire leur mainmise sur l’Europe.
    Il fallait vraiment être un imbécile de première catégorie pour croire une demi-seconde que l’Union européenne puisse chercher à faire contrepoids à l’Oncle Sam. C’est pourtant la pilule que notre classe politique traitre a essayé de nous faire avaler. Et de fait, des millions de français ont mordu à l’hameçon.
    Le marché transatlantique dissipera-t-il les illusions des plus naïfs ? Nous aimerions le croire…
    Le peuple HS, la France à genou, le CDI au dépotoir 
    Et la France dans tout ça, quelle est sa position ? A votre avis cher lecteur, quelle est-elle ? Avons-nous vu les deux têtes de l’exécutif s’opposer au TSCG, au MES, à la guerre en Syrie ? N’avons-nous pas vu le béat Jean-Marc Ayraut faire au Maroc l’éloge des délocalisations, stupidement rebaptisées par lui « colocalisations » ? Ne voyons-nous pas notre couple d’homme invisible faire courbette devant les banques avec un faux Glass-Steagal Act à la française ?
    François Hollande est le président de la République le plus soumis de l’histoire de France. Il était couru d’avance qu’il se rallie au marché transatlantique. Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur, à défaut d’organiser un véritable référendum, a lancé une vaste consultation…des entreprises !** On remplace la démocratie comme on peut.
    Le 11 janvier 2013, a été conclu un Accord national interprofessionnel (ANI) entre le MEDEF et plusieurs syndicats jaunes. Si cet accord, qui sera transposé au printemps en projet de loi, offre de nouveaux micros droits aux salariés, il n’en est pas moins le plus grand recul en matière de droit du travail depuis l’existence de cette matière.
    En effet, l’ANI prévoit la création d’un nouveau type d’accord d’entreprise, les « accords pour l’emploi ». Lorsque ce type d’accord est conclu, un salarié qui refuse une diminution de son salaire ou une augmentation de son temps de travail pourra être licencié pour motif économique sans même avoir le droit de contester son licenciement devant les Prud’hommes (ce qui est inconstitutionnel).
    Rappelons que la jurisprudence actuelle n’autorise pas l’employeur à modifier unilatéralement la rémunération ou le temps de travail des salariés. Pour cela, l’accord du salarié est obligatoire. En clair, les « accords sur l’emploi » annulent purement et simplement les garanties juridiques des CDI. Une fois l’ « accord sur l’emploi » conclu, le CDI n’existe plus, il est vidé de sa substance, de sa réalité. La « gauche », qui ne cessait de donner des leçons de « social » à Nicolas Sarkozy, a fait ce que ce dernier n’aurait jamais osé. Elle a même fait pire que le fameux CPE de Dominique de Villepin. A cet égard, il sera intéressant de voir si les syndicats non signataires de l’ANI seront autant motivés pour faire capoter la machine, qu’ils ne l’ont été pour le CPE. Nous les attendons au tournant.
    Où voulons-nous en venir ? Souvenons-nous des textes. Le marché transatlantique ne peut se faire que si les législations européennes et américaines sont harmonisées. Bien évidemment, pour le peuple, comme dans toute « harmonisation », cette harmonisation se fera à la baisse. Il n’est pas incohérent de considérer que ce recul du droit du travail français ait été opéré dans une logique d’harmonisation avec le droit du travail américain.
    Nous prions à genou le lecteur de bien croire que ce marché transatlantique est un piège à loup. Un piège à loup sur lequel les collabos du gouvernement nous forceront à mettre le pied.
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    *http://www.challenges.fr/economie/20120611.CHA7352/europe-usa-la-zone-de-libre-echange-dont-reve-bruxelles.html
    **http://www.challenges.fr/economie/20130129.CHA5653/la-france-se-rallie-a-l-idee-d-une-zone-de-libre-echange-transatlantique.html