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Neuf fragments provenant des grottes de Qumrân, non loin de la Mer Morte, ont récemment été redécouverts et présentés lors d’un colloque de la Faculté de Théologie de Lugano (Suisse), en février 2014.
Dissimulés à l’intérieur de ce que les archéologues pensaient être des tefillin (appelés également phylactères, ce sont des petits étuis de cuir contenant des versets de la Bible, portés au cours de certaines prières), ces éléments, vieux de 2000 ans, font partie de l’ensemble que composent les fameux rouleaux de Qumran. Conservés au sein de l’Israel Museum de Jérusalem depuis plus de soixante-dix ans, ces fragments proviennent des grottes 4 et 5 du site de la Mer Morte, fouillées dans les années 1950.
La lecture des textes de Qumran devrait donc être relancée, bien que les chercheurs ne s’attendent pas à de grandes découvertes mais plus simplement à de trouver de nouveaux éléments pour étudier l’ensemble des écrits. Le professeur Marcello Fidanzio, organisateur du colloque de Lugano, indique ainsi dans un article du Vatican Insider que « cette nouvelle découverte démontre que la recherche autour de Qumran n’est pas encore achevée ».
Qumrân est un site archéologique désormais très célèbre (une exposition organisée par la Bibliothèque nationale de France en 2010 revenait sur son invention), composé de divers vestiges architecturaux et surtout de onze grottes. Ce sont dans ces dernières que, dans les années 1940 et 1950, pas moins de 900 fragments de textes (extraits de la Torah et de récits bibliques, dont certains apocryphes) ont été mis au jour.
Pour en savoir plus sur les rouleaux de la Mer Morte, la Bibliothèque nationale de France met à disposition de nombreux outils, en lien avec l’exposition de 2010.
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