Knowing Operative Zone for Independant Wisdom Movement (KOZ 4 IWM)

by Jean-Baptiste Lockhart Michaut alias jbTrendy & Ex jeanTox

vendredi 14 février 2014

Jean TOX et la $cientologie !!!

france Scientologie source PREVENSECTES


Le procès de L'église de Scientologie : audience du 27 mai 2009 : 

première partie

Reprise des débats. La présidente reprend les éléments concernant les faits dont sont saisis le tribunal, concernant monsieur A aujourd'hui désisté de sa plainte, il n'est pas partie civile et n'a pas témoigné à l'audience. Traversant un épisode dépressif, monsieur Eric A, courant 1997, fait l'acquisition de l'ouvrage : La Dianétique, auprès d'un dénommé « Jean TOX », pseudonyme d'un scientologue français qui sillonnait les routes au volant d'un bus faisant la promotion de la scientologie. Il est alors orienté vers le C-C. En dix neuf mois et sous la pression constante de de ses interlocuteurs scientologues, Jean-François V et Eric M, Eric A dépensera plus ou moins Trois cent vingt-quatre mille francs ( 49.000 €) dans des cours et autres produits scientologues. Alors qu'il demandait un remboursement partiel nécessité par l'urgence de sa situation, celui-ci lui était refusé sans motif valable. Après avoir adressé un courrier particulièrement explicite aux responsables du C-C où il exposait tant sa défiance que ses griefs, il continuait malgré tout à fréquenter le centre pendant quelque mois. Finalement totalement dégouté et humilié par la Scientologie – qui prétendait même à régenter jusqu'à sa vie sexuelle, il rompait avec l'organisation et adressait une plainte auprès du procureur de la république pour escroquerie en 2000.

Pendant l'instruction, monsieur A indiquait que le dossier personnel qui le concernait et qui avait été saisi au centre était fragmentaire – d'autres documents tel des lettres de succès devait être produit en défense par les prévenus pendant l'instruction – et qu'il s'était livré à de nombreuses confidences pendant sa « cure » relative à sa vie intime. Finalement et suite à sa plainte, monsieur A se voyait rembourser la somme de 32 787 €. La présidente résume ensuite le courrier de 12 pages adressé à l'Église de Scientologie – dont aucun des prévenus ne contestera l'authenticité – qui détaillaient en 8 points les griefs de monsieur A à l'égard de l'organisation et de certains de ses cadres. Il indiquait notamment avoir été harcelé par Didier M. qui n'hésitait pas à aller le relancer téléphoniquement sur son lieu de travail quand son interlocuteur n'utilisait pas tout simplement la flatterie pour essayer d'aboutir à ses fins. Le sentiment général de monsieur A était celui d'avoir été purement et simplement abusé et manipulé par ses interlocuteurs scientologues dépourvus tant de scrupules que d'éthique.

Le tribunal entend ensuite monsieur M. principalement mis en cause par monsieur A. Monsieur M est à l'époque des faits salarié de la SEL. Rémunéré par des commissions –de 5% et 15 % - il fait état de revenus qui oscillent entre 25.000 et 30.000 francs par mois. C'est le salaire le plus important jamais déclaré par l'un des cadres du mouvement de l'aveu même des scientologues interrogés dans le cadre de l'enquête et du trésorier de l'association mise en cause. Monsieur M est incapable de citer d'autres salariés de la SEL à l'exception de monsieur V – qui était un salarié occasionnel d'icelle – mais encore plus problématique, son rôle n'est pas celui d'un simple commercial puisqu'il gère les stocks de la librairie et disposait de la signature sur les comptes en banque.

Monsieur M est incapable d'expliquer comment avec seulement trois employés connus, la SEL dégage un bénéfice de 10 millions de francs.
Pour les enquêteurs et bien qu'il le nie farouchement quand il est interrogé sur ce point, monsieur M apparaît comme le gérant de fait de la SEL – il apparaît même dans un organigramme saisi lors d'une perquisition comme le responsable de la Librairie. Pour sa défense, il affirme être en contact périodique avec la gérante de la libraire qui réside au Danemark. Il est à noter que cette personne dont l'enquête a démontré qu'elle ne se rendait jamais en France, s'est toujours refusée à venir s'expliquer et a refusé de répondre à la convocation du juge d'instruction en charge du dossier. Poussé dans ses derniers retranchements, monsieur M admet finalement qu'il ne l'a rencontrée qu'à de rares occasions où il s'était déplacé lui-même au Danemark : il avait en effet besoin de son aval pour des commandes exceptionnelles de la librairie, pour lesquelles il n'avait pas l'autorité nécessaire pour engager les fonds. Les réponses fournies par monsieur M sur son rôle exact dans la SEL, ne semblent convaincre ni le tribunal ni le procureur de la république qui reviendront plusieurs fois à la charge sur ce sujet sans parvenir à obtenir de réponses satisfaisantes de l'intéressé.

Le prévenu est ensuite interrogé sur des mouvements de fonds – y compris des dépôts en espèces – significatifs sur son compte bancaire qui laisse penser aux enquêteurs qu'il pourrait y avoir suspicion de transactions purement fictives destinées à blanchir des fonds entre des membres de la scientologie. Là encore ses réponses sont loin d'être satisfaisantes. Il explique par exemple l'une de ces opérations par une transaction relative à l'achat/vente d'une automobile. Malheureusement, les informations relatives à la carte grise du véhicule ne confirment pas ses dires : le véhicule aurait été vendu par madame Rozenberg – la femme du principal prévenu au procès – à une dame N. Les enquêteurs soulignait que Alain Frank Rozenberg fournissait même un document de circonstance pour couvrir cette transaction. D'autres opérations du même type et sur des sommes non négligeables sont encore évoquées et semblent poser les mêmes problèmes. Pour ce qui est des versements en liquide, Didier M indique qu'il s'agit probablement de l'allocation versée par la Scientologie à sa femme qui est permanente de l'organisation.

La présidente revient ensuite sur le rôle spécifique de monsieur Didier M par rapport à monsieur A. Tout se passe comme s'il faisait de fait fonction de conseiller orientation de monsieur A en Scientologie. Didier M finit par admettre que tel est bien le cas même s'il souligne que c'était une situation exceptionnelle et qu'il ne l'avait fait que sur la demande d'Eric A avec qui il entretenait des relations « conviviales ». Le tribunal s'étonnera néanmoins qu'on retrouve sa signature dans des factures pour le compte du C-C alors qu'il est supposé n'exercer son activité salariée qu'au bénéfice de la SEL. Pour toute réponse, le tribunal se verra expliquer que c'était juste pour rendre service ...

Interrogé sur ses coups de fils répétés à monsieur A, il affirme que c'était d'abord à l'initiative de celui-ci (qui lui avait demandé de le faire), que c'était pour répondre à de simples questions et qu'il ne s'agissait pas de harcèlement mais de « communication » SIC. Finalement s'il admet qu'il avait eu vent d'un certain mécontentement chez monsieur A, il maintient n'avoir jamais eu connaissance du courrier qu'il avait adressé à la Scientologie.

Vous venez de lire le compte rendu de l'audience qui lors du procès de la $cientologie en 2009 faisait mention de ma participation dans ce qui sera qualifié à juste titre d'escroquerie en bande organisée. Loin de moi la volonté de me dédouaner de ma responsabilité dans cette pitoyable aventure puisque je suis effectivement celui qui a manipulé ce Mr A pour qu'il aille au Centre de Célébrité de Paris de ma part où il a été victime des malversations qui l'ont conduit à porter plainte contre cette prétendue religion des religions. J'ai par ailleurs dans cette histoire touché la somme de 19.000 Fr soit environ 3.500 Euros de commission qui m'ont valu une convocation en 2001 dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre qui instruisait le dossier et avait trouvé trace de cette transaction. Pourtant et malgré cela, aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ai été mis hors de cause. Pourquoi et comment ai-je pu me tirer de ce mauvais pas? C'est ce que je vais vous raconter ici, mais sans doute est-ce avant tout parceque j'étais de bonne foi.

Je suis effectivement cette personne qui à l'époque se faisait appeler jean Tox mais contrairement à ce qui a été raporté au cours du procès ne conduisait pas de bus. Non j'étais celui qui perché sur la plateforme à l'arrière de ce bus à impérial floqué aux couleurs de la Dianétique chantais et jouais de la basse dans le groupe qui sur les côtes françaises durant l'été 1997 faisait la promotion de ce livre de L. Ron Hubbard fondateur de la $cientologie. Mais en tant que chargé des relations publiques personnelles de celui-ci et porte parole de la campagne pour une France sans drogue que nous menions en parallèle, entre deux concerts, je recevais les gens en tête à tête dans ce bus pour leur vendre un exemplaire de la Dianétique ou leur parler de $cientologie si d'aventure ils faisaient le rapprochement.

C'était ni plus ni moins que du prosélytisme et c'est dans ce cadre que sur la côte atlantique, à Saint Jean de Monts si mes souvenirs sont bons, alors que nous étions stationnés sur la digue que j'ai rencontré ce Mr Eric A. Nous avions à peu près le même âge, à savoir la petite trentaine et nous avons discuté une bonne heure tant il était réceptif à la spiritualité, cultivé et intelligent. Il pratiquait la méditation trenscendantale et travaillait à haut niveau en tant qu'ingénieur en informatique. Je lui fis un briefing très exhaustif et répondis à toutes ses inquiètudes notamment en ce qui concerne l'aspect financier en lui promettant que s'il allait de ma part au Centre de Célébrité de Paris il serait protègé. Il me quitta enthousiasmé avec son livre en poche et ce n'est que trois semaines plus tard en rentrant dans la capitale une fois la tournée achevée que j'eu la bonne surprise de voir qu'il s'était non seulement rendu au centre mais avait déjà acheté pour une bonne année de services intensifs pour une somme très importante.

Suivant les règlements de l'église j'avais droit à une commission de 15% et tout alla pour le mieux dans le meilleur des mondes pendant quelques semaines. Eric A était content et fier d'avoir ainsi investi dans son ascension spirituelle et semblait avancer avec efficacité et m'en était reconnaissant. Mais peu de temps après alors que j'arrivais au centre il vint à moi dans un état de profond désespoir implorant mon aide pour qu'il se fasse rembourser d'un nouveau versement qu'il avait effectué la veille sous la pression intolérable de Didier Michaux le libraire et qui le mettait dans une situation financière critique. J'étais éffaré par tout ce gâchi car je savais qu'une telle situation serait inextricable. Demander à se faire rembourser impliquait de ne plus pouvoir pratiquer la $cientologie et je voyais bien qu'étant donné le sentiment légitime de trahison que ressentait maintenant Eric il lui serait sans doute impossible de retrouver la quiètude nécessaire pour poursuivre son parcours. Moi qui étais censé être son conseiller personnel je lui reprochais de ne pas m'avoir tenu informé de la pression qu'il avait subi et ainsi de me mettre devant le fait accompli. J'avais été tenu totalement à l'écart de cette malversation et dès lors estimais qu'Eric ne pouvait pas prétendre revendiquer ma protection.

J'allais néanmoins exprimer ma désaprobation au libraire qui pour se dédouaner ne trouva rien de mieux que de dénigrer Eric en me révèlant son homosexualité que celui-ci avait évoquée au cours de ses scéances d'audition ce qui dans l'église est considèrée comme une perversion infâmante. Par ailleurs Didier Michaux me signifia que je n'avais pas droit à une commission sur ce dernier versement et par là me mettait de fait hors jeux ce qui je dois bien l'avouer étant donné les circonstances m'arrangeait. Mon erreur fut alors de ne pas rapporter cette situation qui comme je le prévoyais ne pouvait que dégénèrer. Je gardais quelques contacts épisodiques avec Eric et tentais de l'aider à surmonter cette épreuve mais sentais bien que c'était peine perdue. J'en étais désolé pour lui et dois bien avouer avec le recul avoir manqué du courage et de la volonté nécessaire pour dénoncer, combattre et contribuer à redresser cette situation intolérable dont les implications et conséquences m'apparaissaient comme insurmontables.      

  



   

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