Publié le : jeudi 20 février
- Mots-clés : 911; International; Services secrets
- Source : veteranstoday.com
Les récentes révélations publiées sur le site Press TV, sur le New York Post et Veterans Today ont changé l’histoire.
Il s’agit d’une histoire simple : deux membres du Congrès ont eu l’autorisation de lire le rapport d’enquête du Congrès sur le 11 Septembre, et cette fois-ci en incluant les parties que le président Bush avait fait enlever. Les deux membres du Congrès ont explicitement déclaré que les pages censurées du rapport font porter l’entière responsabilité de l’organisation et de l’exécution des évènements du 11 Septembre sur un ou plusieurs services de renseignements étrangers, pas sur des « terroristes ».
Le rôle individuel du président Bush, en dissimulant certains passages du rapport, a clairement été de protéger les réels coupables du 11 Septembre et de pousser les États-Unis non seulement dans deux guerres folles mais aussi dans des agissements draconiens contre le gouvernement des États-Unis lui-même.
La NSA et le coup d’État du 11 Septembre orchestré par Bush
Le 11 Septembre fut un coup mené contre la Constitution américaine. Des rapports supplémentaires sortis cette semaine [23-28 décembre 2013, NDLR] éclairent les raisons pour lesquelles Bush a menti au peuple américain, au Congrès, à nos militaires et nos alliés.
« Le directeur du renseignement national d’Obama, James Clapper, a déclassifié de nouveaux documents qui révèlent comment on a d’abord donné le feu vert à la NSA pour commencer à accumuler le gros des données des communication dans la chasse aux terroristes d’Al-Qaïda après le 11 Septembre [1]. L’administration du président Barack Obama a pour la première fois confirmé publiquement “l’existence d’activités de rétention des communications autorisées par le président George W. Bush” comme celles, nombreuses, des métadonnées Internet et téléphone, au sein du programme TSP [Terrorist Surveillance Program – Programme de surveillance antiterroriste, NdT [2]].Ces révélations font partie de la campagne que Washington mène auprès des médias au sujet des programmes tenus secrets pour justifier les activités de surveillance de la NSA [National Security Agency – Agence nationale de la Sécurité, NdT], qui font suite aux divulgations faites en masse par Edward Snowden, ancien consultant de la NSA. Clapper a expliqué samedi que le président George W. Bush a d’abord autorisé l’espionnage en octobre 2001, quelques semaines à peine après les attaques du 11 Septembre [3]. »
Nous pouvons prouver que Bush est coupable, entièrement, criminellement, parce qu’il a dissimulé les pistes menant aux responsables directs des attentats du 11 Septembre.
L’AIPAC derrière Bandar, Bush « jeté aux fauves »
Encore plus effrayant : les articles publiés cette semaine dans le New York Daily News de Rupert Murdoch, écrit par Paul Sperry, un membre de l’Institut Hoover (think tank, Ndt) et de l’AIPAC [American Israel Public Affairs Committee – Comité américain pour les affaires publiques israéliennes, NdT], accusent non seulement le prince Bandar d’Arabie Saoudite d’être le cerveau derrière le 11 Septembre, mais y associent également Bush [4].
En fait, tout le dispositif de l’AIPAC, la plus grande organisation de lobbying de de Washington, a permis de sortir « l’artillerie lourde » pour empêcher – actuellement – le Congrès de faire pression contre la parution du vrai rapport [5]. Serait-ce parce que le vrai rapport accuse Israël, et pas l’Arabie Saoudite, et que l’AIPAC veut que l’histoire Murdoch/Sperry reste d’actualité ?
Le mythe Ben Laden s’effondre
Le vrai rapport, qualifié de « choquant » par les législateurs, qui ont demandé au président Obama de le déclassifier dans son intégralité, prouve qu’il n’y a pas eu de participation d’Al-Qaïda, qu’il n’y a eu aucune raison d’envahir l’Afghanistan ou l’Irak, ni de poursuivre l’agent de la CIA, le colonel Tim Osman, également connu sous le nom d’« Oussama Ben Laden ».
En fait, l’ambassadeur Lee Wanta [6], ancien chef des services secrets de la Maison Blanche et inspecteur général du département de la Défense sous Reagan, a mentionné des réunions auxquelles il a assisté entre des hauts responsables, des personnages clefs du gouvernement, et « Ben Laden ». Réunions tenues à Los Angeles comme à Washington DC, alors que les États-Unis étaient censés le rechercher.
Pour Wanta, qui était présent lors de ces réunions :
« Dès le début des années 90, Ben Laden, qui souffrait d’une maladie des reins à un stade avancé, a été envoyé par avion dans un établissement américain du golfe persique. De là, Ben Laden s’envola pour Los Angeles, atterrit à l’aéroport de l’Ontario, fut reçu par Albert Hakim, le représentant de Bush, Ollie North (libéré sous caution en appel), l’amiral William Dickie, l’avocat Glen Peglau et le général Jack Singlaub, un des créateurs de la CIA. Hakim était le représentant personnel de Bush et responsable de l’ensemble du projet. “Bud” McFarlane, une personnalité liée au scandale de l’Irangate, gracié par le président Bush en 1992, faisait aussi partie du groupe.Ben Laden a ensuite quitté Los Angeles pour Washington DC. Là, il séjournait à l’hôtel Mayflower. Les réunions se déroulaient au Metropolitan Club de Washington. L’avocat Glenn Peglau logeait au Metropolitan. Alors qu’il y était, la chambre de Peglau a été cambriolée et des objets ont été subtilisés. À aucun moment n’a été enregistré, classifié ou pas, la dissolution de ce “groupe de travail” ni la fin du statut d’Oussama Ben Laden en tant qu’agent du gouvernement américain. En 2001, la dernière déclaration officielle d’Oussama Ben Laden niait une quelconque participation dans les attentats du 11 Septembre. Aucun document classifié ne fait le lien entre Ben Laden et le 11 Septembre ou ne le cite comme “espion détaché de la CIA” [7] ».
Quel est le vrai 11 Septembre ?
En 2007, le FBI envoya une équipe à Bangkok pour un entretien avec Dimitri Khalezov, un ancien Soviétique spécialiste des renseignements nucléaires. Khalezov informa le FBI que le matin du 12 septembre 2001, il avait assisté au petit déjeuner à un rassemblement avec Mike Harari, chef des opérations du Mossad, et son fils, ainsi que d’autres agents israéliens [8].
Khalezov rapporta au FBI que ce rassemblement avait eu lieu pour célébrer les attentats du 11 septembre, non pas comme Netanyahu l’avait dit, comme un « heureux hasard pour Israël » mais comme un attentat du Mossad contre les États-Unis. Lors de cette réunion, Harari revendiqua son rôle lors de l’attentat à la bombe d’Oklahoma City. Selon Khalezov, Harari cherchait à gagner ses faveurs afin qu’il rejoigne leur groupe pour une opération à venir, un attentat à Bali, programmé pour 2002.
Le 12 octobre 2002, un énorme dispositif d’explosifs dévastait presque un kilomètre carré et demi de l’île et faisait 202 morts. On accusa un groupe islamiste, non seulement comme pour le 11 Septembre, mais également comme auparavant à Oklahoma City.
Khalezov raconta aux agents du FBI qu’Harari prétendait que des armes nucléaires avaient été utilisées pour faire tomber les tours jumelles le 11 septembre. Harari ajouta qu’il avait en sa possession un missile de type « missile de croisière », un « Granit » soviétique pour l’attentat sur le Pentagone, acheté grâce à Victor Bout [9], le « Lord of War » joué par Nicholas Cage dans le film du même nom.
Bout, qui habite à Bangkok avec Harari et Khalezov, fut extradé aux États-Unis sur inculpation classée top secret, accusé d’avoir fourni le missile téléguidé utilisé sur le Pentagone le 11 septembre. Bout fut arrêté à Bangkok en 2008, peu de temps après la visite du FBI. Il fut officiellement reconnu coupable de fournir des armes aux rebelles en Colombie, activité à laquelle il participait depuis longtemps pour la CIA, partenaire de son trafic d’armes depuis de nombreuses années.
Fuites
Jusqu’ici, le rapport initial adressé au Congrès à propos des falsifications de Bush ne répond pas aux critères correspondant à une fuite. Seul Bush est accusé, les coupables du 11 Septembre sont encore en sûreté, leurs identités toujours protégées par les protocoles de sécurité maintenus par le président Obama, malgré les demandes du Congrès.
Les prétendues fuites rapportées par Sperry au Washington Post accusent Bandar et les services secrets d’Arabie Saoudite pour le 11 Septembre. Sperry cite la CIA comme source mais cela est fortement suspect ; il semble essayer de détourner ainsi les retombées possibles contre Israël quand (ou si) le vrai rapport est rendu public. L’histoire de Sperry, coordonnée avec les efforts de l’AIPAC pour étouffer la demande du Congrès en vue de déclassifier le rapport, pourrait bien indiquer que les renseignements israéliens, comme le note Khalezov, ont travaillé avec Bush pour organiser et exécuter le 11 Septembre.
Selon l’article de Press TV [10] :
« Cette semaine, les représentants du Congrès Stephen Lynch (démocrate du Massachusetts) et Walter Jones (républicain de la Caroline du Nord) ont demandé officiellement une résolution du Congrès pour que le président Obama rende public le Rapport d’enquête du Congrès déjà bien censuré sur le 11 Septembre. On venait juste d’autoriser les deux représentants à lire sous la clause de secret défense les 28 pages censurées du rapport qui en compte 800, qui n’avait pas été vu. Ce qui devient clair, c’est que le président Bush savait parfaitement que ni l’Afghanistan ni l’Irak n’étaient impliqués dans les évènements du 11 Septembre et que l’action militaire contre ces deux nations fut entreprise pour cacher l’engagement de son administration, engagement soutenu par les services secrets étrangers. Les représentants, alors qu’ils examinaient le rapport, arrivèrent à une partie intitulée “Sources spécifiques du soutien étranger”.Une section de 28 pages y a été “charcutée” par la Maison Blanche sous les ordres personnels du président Bush. On estime que 5 à 10 000 mots ont été supprimés de cette section avec des lignes de petits points qui remplacent le texte, de page en page, sur le rapport original du Congrès. »
Il s’agit seulement de la plus récente des révélations que l’AIPAC ait réussi à faire supprimer en faisant pression sur le Congrès et ses puissants soutiens dans la presse. Ce qui est de plus en plus clair, c’est que les alliés de l’AIPAC à Washington ont eu accès au rapport non-censuré. Une administration entière, des hommes influents au Congrès comme au Pentagone, à la CIA, à la NSA et dans une douzaine d’autres organisations, connaissaient tous la teneur de ce qu’il y avait dans ce rapport. Ils ont tous menti à la Commission du 11 Septembre. Ils ont tous donné l’ordre de prendre des mesures pour supprimer les libertés personnelles dans le pays et d’aller massacrer des centaines de milliers de personnes dans le monde, d’en kidnapper et d’en torturer d’autres encore, et tout cela sur la base des mensonges.
Des pays furent virtuellement effacés de la carte, arbitrairement. On entend souvent la question : « Comment des milliers de gens ont-ils pu être impliqués dans une conspiration aussi abominable ? » Nous sommes maintenant prêts à répondre. Le temps est venu de poser la question.
Gordon Duff, 28 décembre 2013
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